mercredi 20 janvier 2016

Revenir en arrière et Regrets

Vous n’avez aucune raison de revenir en arrière maintenant pour revivre, ou réparer, ou nourrir des regrets. 

Chaque partie de votre vie s’est déroulée exactement comme elle le devait. 

Et donc — aujourd’hui — en sachant tout ce que vous savez depuis le point où vous en êtes, que voulez-vous désormais ? 

Les réponses sont en train de vous arriver. Allez donc dans la joie, et passez à autre chose.



vendredi 8 janvier 2016

La cohérence cardiaque contre le stress, l'anxiété, etc..

La cohérence cardiaque permet d'apprendre à contrôler sa respiration afin de réguler son stress et son anxiété. 
Cette technique simple permettrait de réduire aussi la dépression et la tension artérielle.


Le principe est simple : contrôler ses battements cardiaques permettrait de mieux contrôler son cerveau. Lorsqu'on est confronté à une situation stressante, le cœur a tendance à s'emballer et à « battre la chamade ». En cas de colère ou de contrariété, les battements du cœur deviennent très irréguliers. Il existe donc un lien étroit entre le cerveau et le cœur. Le premier envoie un message au second qui réagit en conséquence. Notre cerveau influence donc directement notre rythme cardiaque.
Ce qu'on sait moins est que le lien entre ces deux principaux organes existe dans les deux sens
L'objectif de la cohérence cardiaque est de rendre les battements de cet organe plus réguliers, afin de rendre la personne qui la pratique plus sereine.
La Pratique : La technique de cohérence cardiaque repose sur un principe très simple : 3 fois par jour, il faut respirer calmement (6 respirations par minute) durant 5 minutes.




OU


mardi 5 janvier 2016

Comment parler à nos enfants pour éviter le plus possible de blessures

Les expressions anti-émotions à éviter avec nos enfants :




Nous sommes nombreux(ses) à avoir les mauvaises paroles envers nos enfants suite à nos propres blessures...et mémoires.
C'est pourquoi, j'ai souhaité souligner ci-dessous quelques petits conseils pour équilibrer nos paroles et faire passer nos messages :


LES ÉMOTIONS AUTORISÉES ET INTERDITES

Ce sont nos comportements verbaux et non-verbaux qui conditionnent la gestion des émotions d’un enfant. En fonction de nos réactions, il va déployer des stratégies pour soigneusement éviter les émotions interdites au profit des émotions autorisées ou, pire, d’un mutisme.
Les conséquences dans le comportement de l’enfant ne sont pas bénignes :
 LES ÉMOTIONS PARASITES
Pour éviter la honte et la culpabilité, l’enfant va apprendre à refouler l’émotion naturelle, la stocker ou la remplacer par une émotion mieux tolérée par son entourage.
Exemple : un enfant peut choisir de pleurer (tristesse) au lieu de crier (colère) parce que ses pleurs lui permettront d’être consolé alors que sa colère se soldera par une punition.
 LE RACKET ÉMOTIONNEL
En comprenant l’impact de certaines émotions sur ses parents, l’enfant peut rentrer dans une sorte de racket affectif de ses parents afin de les manipuler. Cela se traduit par une utilisation  et une exagération de l’expression de l’émotion parasite qui provoque une réaction voulue par l’enfant.
 LES « ÉLASTIQUES »
Une émotion refoulée reste ancrée dans le passé. Ainsi, elle peut rentrer en résonance avec le présent si un élément déclencheur se rapporte au souvenir. L’expression de l’émotion est alors totalement disproportionnée.
 LES « CARNETS DE TIMBRES »
Certains enfants collectionnent les émotions refoulées jusqu’à exploser avec une dernière situation qui remplit le carnet de timbre. La peur, la colère, la tristesse ou la joie s’exprime alors avec une grande intensité. La personne en face ne comprendra pas une telle réaction disproportionnée (parents, amis, professeurs,…). C’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase.

LES TECHNIQUES ET EXPRESSIONS ANTI-ÉMOTIONS (À ÉVITER AVEC LES ENFANTS)

 La honte : « tu es ridicule de pleurer comme ça ! », « Tu n’as pas honte d’avoir peur ? Un grand garçon comme toi ! », « Tu es laid quand tu pleures ! » »Il n’y a que les gros bébés pour crier comme ça ! ». 
Le déni : « il n’y aucune raison d’être triste pour si peu ! » Ne fais pas ta malheureuse ! » « Arrête de jouer la comédie ! »
 La culpabilisation : « Arrête, ça me rend malade de te voir te mettre dans cet état ! » « Avec tout ce qu’on fait pour toi, tu es bien ingrat de te dire malheureux ! » « Tu es trop gâté ! » »Qu’est-ce que je te fais ? Tu crois que je mérite cela ? »
 La peur : « Si tu continues à pleurer, tu vas pleurer pour quelque chose de valable ! » « Tu as intérêt à faire moins de bruit ou je vais me fâcher ! » « Arrête de chouiner ou je vais te donner une bonne raison de le faire ! »
 Le pansement : « Allez calme-toi ! Maman va t’acheter une glace ou un jouet, d’accord ? Je veux te voir sourire maintenant. »
 Le recadrage : « Cet enfant doit manquer de sommeil pour se mettre dans un tel état. » Attention aux théories de l’entourage…
 LES SOLUTIONS 
Maintenant que les alertes sont posées, je vous invite à découvrir ci-dessous 17 expressions pour vous guider vers une meilleure expression des émotions chez votre enfant.
Retenons que nous sommes les premiers modèles des enfants. Nous devons donc nous engager dans une meilleure gestion de nos propres émotions. Cet article est par conséquent utile aux anciens enfants (devenus adultes et parents) à qui on aurait maladroitement interdit l’expression de leurs émotions.
Il n’est jamais trop tard pour apprendre en adoptant de nouvelles habitudes.

En tant que parents, nous ne faisons souvent que reproduire ce que nous avons vécu étant enfants. Ainsi, les mêmes situations produisent les mêmes réactions à une génération d’intervalle.

On ne soupçonne cependant pas l’impact sur toute une vie des mots proférés par des personnes aimées . Afin de prendre conscience de certains défauts, je partage le fruit de mon expérience et de mes lectures avec ces 17 expressions à ne plus dire à nos enfants. 

N’hésitez pas à m’envoyer les vôtres !



1) »On est en retard à cause de toi. » « Je suis énervé à cause de toi. »
La culpabilité n’est certainement pas la meilleure solution pour faire comprendre une leçon à un enfant. D’autant que le retard est effectivement la conséquence d’un enchainement de petits retards et d’un manque certain d’anticipation. Quoi qu’il en soit, de manière générale, ne culpabilisez pas votre enfant. Organisez-vous différemment et donnez des consignes claires en accompagnant votre enfant afin qu’il vous aide à tenir le timing. Encouragez ses efforts jour après jour.
Idem pour l’énervement, en tant qu’adulte, nous avons le potentiel de maitriser ces pensées qui provoquent des émotions désagréables et du stress. Respirons un grand coup, sourions (même si nous n’en avons pas envie) et exprimons nous avec notre coeur plutôt qu’avec notre mental.
 2) »Ne pleure pas. »
Les pleurs expriment un besoin. Comme le dit si bien Isabelle Filliozat à propos des crises, « un enfant en crise de rage n’a besoin que d’être contenu, calmé, sécurisé. » Utilisez donc le contact physique en le serrant contre votre coeur pour l’apaiser et aidez-le à gérer ses émotions. Si il est en âge de le faire, encouragez-le à poser des mots sur ce qu’il ressent. Cela atténue l’effet.
 3) »Arrête de bouger ! » « Calme-toi ! »
En tant qu’adulte nous avons du mal à rester assis le temps d’une réunion. Pour les enfants, c’est encore plus vrai. Ils ont besoin de bouger. Canalisez leur énergie en jouant avec eux ou leur attribuant un objectif qui les occupera. Leur intimer de se calmer est vain…
 4) »Tu es comme », « tu es… »
Un enfant travaille à devenir lui-même et veut être reconnu comme tel. Il n’est ni comme vous, ni comme sa soeur, ni comme son copain. Respectez son identité et ses choix. N’étiquetez pas ! Car le risque est qu’il s’assimile à cette image figée et qu’il n’exprime plus son potentiel ni ses différences.
De la même manière, évoquer « un copain qui arrive à mettre ses chaussures, lui » va déstabiliser l’enfant et entamer sa confiance.
Valorisez ses efforts plutôt et montrez-lui les bonnes méthodes jusqu’à ce qu’il se les approprie. Ne comparez pas.
 5) »Non ! » pour mettre fin à un geste.
Si votre enfant s’apprête à avaler une pierre, il est évident que vous allez arrêter son geste. Et c’est justement ainsi qu’il faut le formuler : « Stop! ».
Puis mettez-vous à son niveau et expliquez-lui les dangers de ce qu’il s’apprêtait à faire en associant cet acte à un autre dont il connait la dangerosité. Vous pouvez vous servir de ses jouets pour simuler la scène et montrer ce que cela aurait pu provoquer et ce que vous auriez ressenti.
Le « non » généralement hurlé soudainement instaure la peur et peut créer de la confusion du fait de son emploi fréquent dans bien d’autres contextes.
 6) « Je vais te donner une bonne raison de pleurer/ de bouder » « J’appelle ton père ? »
Les menaces physiques et orales sont inefficaces dans le cadre de l’éducation. Elles ne permettent pas de changer le comportement de votre enfant. A bannir d’urgence.
A propos de « j’appelle ton père », la menace est encore plus négative car elle implique que le père est la seule figure d’autoritéet qu’il est associé à un mauvais moment…Pas très sécurisant tout cela.
 7) »Fais-ci ! Fais çà ! »
Comme l’explique Isabelle Filliozat ,
« Quand l’enfant obéit à un ordre, son cerveau frontal reste inactif. Quand vous le faites réfléchir, quand vous lui offrez des choix et lui laissez de l’espace de décision personnelle vous lui proposer de mobiliser son cerveau frontal, celui qui permet de décider, penser, anticiper, prévoir et par conséquent de devenir responsable. »
Donc au lieu de donner des ordres, guidez, interrogez, associez la scène à une information déjà assimilée.
 8) »Ne mange pas ce bonbon. » « Ne va pas sur la route. »
Le cerveau transforme les formes négatives en positives. Ainsi, « Ne mange pas le bonbon » deviendra « Je mange le bonbon ».
Essayons avec vous : « ne pensez pas à une délicieuse crème glacée. » A quoi pensez-vous ?:)
Donnez donc des consignes sur une formulation affirmative. Dites ce qu’il peut faire et non ce qu’il ne peut pas faire.
 9) »Dépêche-toi ! »
Le ton de la voix est plus anxiogène que le contenu. Or, le stress a plutôt tendance à bloquer ou à faire perdre la maitrise de ses gestes et de ses pensées à un enfant. Donc, transformez ce « dépêche-toi » en jeu du style « le premier qui a fini de s’habiller a gagné ! ». Afin de motiver votre enfant, vous pouvez aussi lui détailler l’emploi du temps, anticiper, l’avertir , décompter « encore 5 minutes de télé, 4 minutes, etc. » et vous servir d’un chronomètre qu’il déclenchera lui-même. Encouragez là-aussi les efforts pour renforcer la confiance et le goût du dépassement de soi. (voir cet article pour plus d’astuces)
 10) »Tu es trop fort ! » « Tu es intelligent ! » « Quel fabuleux travail ! »
La profusion de compliments les banalise et leur enlève leur potentiel de motivation. 
Apprenez à encourager avec pertinence en soulignant les efforts, pas le résultat.
De même, commentez les actes et non la personne. Votre enfant sera plus heureux s’il a le goût de l’effort, cela favorise la gratification.
 11) »Bon courage » quand vous le laissez à l’école.
A l’école ou ailleurs, « bon courage » implique qu’il en faudra pour affronter des évènements difficiles…ne jouez pas les oiseaux de mauvais augure !
Préférez un « amuse-toi bien » beaucoup plus optimiste.
 12) »Laisse-moi seul/tranquille » »Va voir ton père pour jouer avec toi »
Un enfant a besoin d’attention et d’amour. Si ce besoin n’est pas rempli, il va tenter de le réclamer à sa manière. Si vous n’êtes pas disponible pour le moment, expliquez-lui et dites-lui quand cela sera possible (et tenez votre engagement). Soyez attentif aux signes d’urgence dans l’expression de ce besoin et n’hésitez pas à lui accorder votre attention tout de suite.
Un enfant refoulé sans cesse dans ses demandes d’attention ne s’exprimera plus et vous ne pourrez donc pas l’aider à surmonter ses épreuves.
 13) »Tu m’en veux » « Tu me cherches » »tu ne m’aimes pas/moins que ton père/ta mère. »
Votre enfant vous aime. Mais il ne sait pas toujours comment exprimer ses besoins. Alors n’interprétez pas et ne l’accusez pas de vous vouloir du mal. C’est une aberration et cela va le faire se sentir mal dans sa peau. « Je suis méchant, maman a peur de moi. » C’est une forme d’exclusion très douloureuse.
Quand à l’amour, aimez inconditionnellement sans douter de l’amour de votre enfant. Ecoutez votre coeur.
 14) "sois sage "
Il existe plusieurs raisons pour arrêter d’employer « sois sage » . Tout d’abord, quand vous dites « sois sage », votre enfant comprend « sois sage sinon… ». Donc cela sonne comme une menace et, surtout, remet en cause l’amour inconditionnel car l’enfant comprend : »je dois être sage sinon on ne m’aimera plus. »
La deuxième raison est que « sage » est une étiquette, et qu’à force de coller des étiquettes sur nos enfants, ils ne deviennent pas ce qu’ils auraient dû devenir. Encouragez les actes et ne jugez pas la personne.
La troisième raison est que « sage » n’est pas un objectif de vie. Vous voudriez que votre enfant sois sage quand il sera plus grand ?
 15) « tu vas tomber/te brûler/te faire mal/échouer » « tu vois, je te l’avais dit ! »
Nous avons tendance à exprimer tout haut nos angoisses et nos projections négatives. Or, le fait de les formuler ainsi va avoir quelques conséquences dramatiques :
L’enfant risque de tomber/se brûler/se faire mal/échouer car il a imaginé cette issue en vous écoutant. Son cerveau va le propulser vers ce but. J’ai coutume de dire : la meilleure manière de percuter un mur est de le fixer… Apprenez donc à communiquer ce que vous voulez, plutôt que ce que vous ne voulez pas. Et apprenez à votre enfant à faire de même. Dans le cas d’une expérience de votre enfant, ne lui mettez pas dans la tête des images négatives qui lui feront perdre ses moyens et diminueront ses chances de succès. Ayez confiance, laissez-le faire son expérience en l’avertissant sur les difficultés ou les dangers qu’il risque de rencontrer (en lui décrivant la situation), proposez-lui votre assistance, interrogez-le sur l’estimation de ses forces par rapport à l’épreuve qu’il veut franchir et enfin, donnez-lui des consignes. Mais attention, si le danger est trop élevé, transformez finement l’expérience pour la rendre un peu plus accessible (en choisissant une pente moindre par exemple pour le cas d’une descente en ski ou en skate) ou différez en proposant de l’entrainer (« comme le font les sportifs »).
Dites-vous qu’il est préférable que vous soyez là plutôt qu’il le tente tout seul. Et que le véritable intérêt de votre présence est que vous puissiez lui prêter main forte s’il chute par exemple. Afin qu’il jauge de mieux en mieux ses forces, ne vous substituez pas aux actions qu’il est capable de mener seul. Laissez-le tenter et prendre confiance en lui petit-à-petit.
Après tout, il a réussi à marcher après être tombé plusieurs fois. S’il n’était pas tombé, il n’aurait pas pu apprendre et ajuster progressivement sa méthode.
Un autre effet de ces mises en gardes, prédictions négatives et substitutions à répétition est que l’enfant va de plus en plus douter de lui  et qu’il considèrera le monde comme un territoire aux nombreux dangers. Ceci freinera son exploration et son développement intellectuel et physique.
Pour clore ce point, n’enfoncez pas plus votre enfant avec un « tu vois, je te l’avais dit! ». Aidez-le plutôt à s’améliorer en encourageant ses efforts et en lui montrant la voie.
 16) « Il faut que », « Tu dois/tu devrais »
« Il faut que », « Tu dois/tu devrais » évoquent une contrainte. Les contraintes ne sont pas motivantes. Donc je vous conseille de bannir « il faut »/ »tu devrais » pour les remplacer par « j’aimerais » ou encore « je te demande »/ »j’ai besoin » et d’encourager l’effort et l’intention.
Reformulez aussi ces expressions dans la bouche de votre enfant. S’il dit « il faut que je fasse mes devoirs », reprenez en écho « qu’aimerais-tu que nous fassions après tes devoirs/ tu te souviens comme tu as bien récité cette poésie hier ?/ j’aime te voir réfléchir et trouver des solutions/ as-tu besoin de mon aide/ montre-moi où tu en es/etc. ».
Et s’il dit « je n’y arrive pas ! », glissez-lui « oui, tu n’y arrives pas pour le moment« .
 17) « Tu m’énerves »
Comme le dit si bien Yves-Alexandre Thalmann :
« Tu m’énerves » est une expression couramment utilisée, mais incorrecte ; elle culpabilise l’interlocuteur en le rendant responsable de notre émotion : » tu es responsable de ma colère, qui est désagréable, donc du mauvais moment que je passe par ta faute. »
En réalité, personne ne peut nous énerver, si ce n’est nous-mêmes ! Pourquoi ? Simplement parce que la colère est une réponse à un de nos besoins que nous considérons comme insatisfait.  »
Donc, reformulez ainsi : « Je suis en colère lorsque tu… » (et non « je suis en colère parce que… »)
Ainsi, vous gardez la responsabilité de l’émotion sans accuser quiconque.
 Voici 20 phrases à dire à vos enfants pour qu’ils écoutent.
1) « Ne fais pas ça ! » deviendra « J’aimerais que tu fasses ceci ainsi. » ou encore « tu me rendrais un grand service si tu…« .
2) « Arrête de crier, de râler, de pleurer ! » « Ne fais pas le bébé » deviendra « Je vois que tu as de la peine/ que tu es énervé/que tu es fatigué/… Je suis là pour t’aider.« 
3) « Je suis occupé. » deviendra « J’ai entendu ton message et je serai heureux de jouer avec toi dès que j’aurai terminé cette tâche importante.« 
4) « Dépêche-toi ! » deviendra « Tu t’es habillé en 47 secondes la dernière fois. J’étais impressionné ! Tu penses pouvoir battre ton record ?« 
5) « Tu es têtu ! » deviendra « Tu m’aiderais beaucoup si…« 
6) "Tu ne m’écoutes jamais !" deviendra « Préfères-tu faire ainsi ou ainsi ?« 
7) « Normal que tu ramènes des notes pareilles, tu ne travailles pas assez ! » deviendra « Je vois que tu as progressé dans cette matière. Tes efforts et ta méthode ont porté leurs fruits. La réussite dans les autres matières n’est qu’une question de temps. Comment puis-je t’aider?« 
8) « Arrêtez de vous disputer ! » deviendra « Je vous fais confiance pour trouver une solution acceptable pour chacun de vous. » ou encore « Proposez deux solutions chacun et entendez-vous sur celle que vous préférez le plus tous les deux.« 
9) « N’ais pas peur » ou « Allez, vas-y, il n’y a aucune raison de trembler comme un bébé !  » deviendra « Moi aussi je trouve cette situation peu rassurante. Voyons d’où viennent ces peurs et si nous pouvons les éclairer.« 
10) « Prête tes jouets  » deviendra « Il me semble que c’est vraiment difficile de partager ses jouets. C’est un sentiment tout à fait normal. Je te propose de les partager quand tu sera prêt(e).« 
11) « Ne sois pas jaloux de ton petit frère ! » deviendra « Je me rends compte que la présence de ton petit frère doit être parfois dérangeante pour toi. Tu dois peut-être même éprouver de la colère. Tu n’es pas obligé de l’aimer mais je suis sûr qu’il est lui-même très content qu’un grand frère veille aussi sur sa sécurité. Je t’aime et je suis fier(e) de toi. » ou encore « Tu aimerais que je passe plus de temps avec toi ? Et si nous jouions ?« 
12) « C’est incroyable comme tu es maladroit !!! » deviendra « Tu as renversé ton verre d’eau. De quoi as-tu besoin pour éponger ?« 
13) « Ce n’est pas grave » deviendra « Je vois que cela te bouleverse. Je comprends que ceci te cause du tracas/de la peine/…. Sur une échelle de 1 à 10, quelle est l’intensité de ta douleur/ta peine/ » ou encore « Montre-moi où tu as mal. Quel est le niveau de ta douleur entre 1 et 10 ? Voilà ce que nous allons faire maintenant pour soigner ta blessure/ton bleu. « 
14) « Qui a fait ça ? » deviendra « Comment réparer ?« 
15) « Pourquoi fais-tu toujours tout de travers ? » deviendra  » Cette fois-ci tu as commis une erreur. Y a-t-il quelque chose que tu n’as pas ou mal compris ? Souhaites-tu que je te répète cette règle ?« 
16) « Tu es nul ! » deviendra « Tu n’as pas réussi pour le moment. As-tu des idées pour faire différemment ou penses-tu que c’est simplement un plus gros effort à fournir ? De quoi as-tu besoin pour avancer ?« 
17) « Range ta chambre » deviendra « J’apprécierais que tu ranges ta chambre. » ou encore « Souhaites-tu commencer à ranger ton bureau ou ton armoire ? » ou « Je vais commencer avec toi.« 
18) « tu n’es pas curieux, tu ne t’intéresses à rien ! » deviendra « J’aime te regarder apprendre. » ou encore « J’aime ce mélange de couleurs ou cette forme dans les nuages. Et toi,  qu’en penses-tu ?« 
19) « Eteins la TV tout de suite ! » deviendra « Ton émission semble interessante. Ne peut-on pas l’enregistrer pour la regarder plus tard ensemble ? » ou encore « Je suis d’accord pour que tu regardes la TV pendant 25 minutes puis nous passerons à table. Je t’avertira 5 minutes avant la fin du délai. A moins que tu ne préfères lire ta BD ou dessiner pendant ces 25 minutes ?« 
20) « Arrête de mentir ! » deviendra « Nous pouvons mentir pour nous protéger ou protéger les gens qu’on aime. Dans les deux cas, on gagne du temps à chercher des solutions ensemble plutôt qu’à cacher les questions ! On s’y met ? » 
 Bonus : 
Voici quelques conseils supplémentaires pour encourager le dialogue et l’écoute tout en renforçant la confiance en soi des enfants :
– Décrivez ce que vous voyez sans juger pour renvoyer un reflet à l’enfant . Cette description lui servira à reconnaître, accepter et verbaliser ses émotions et cette preuve d’attention lui démontrera son importance à vos yeux.
– « Je vois », « oui », « oh » « ah », sont des expressions qui encouragent à parler. Aidez votre enfant à parler en les distillant dans la conversation.
– Baissez-vous pour mettre votre visage au même niveau que celui de votre enfant. Parlez à un niveau de voix inférieur à celui d’une conversation normale pour attiser la curiosité et permettre à l’enfant d’orienter son attention. De plus, ce volume se prête aux confidences et à l’apaisement.
– Si vous ressentez vous-même du stress ou de l’énervement, prenez de longues inspirations pour vous calmer. C’est une technique que vous pouvez aussi apprendre à votre enfant.
– Ancrez-vous complètement dans le moment présent. Vous êtes ici et maintenant. Communiquez dans l’instant en toute bienveillance.
– N’étiquetez pas. Bannissez les « tu es idiot/stupide/intelligent/maladroit ».
– Ne promettez pas, ne menacez pas, ne vous moquez pas, ne comparez pas.
– Proposez des choix, cela responsabilise et facile l’adhésion.
– Ne vous substituez pas à l’enfant s’il est capable d’accomplir une tâche.
– Déléguez-lui des tâches à sa portée. Il se sentira utile.
– Encouragez ses efforts et ses intentions sans le juger personnellement.

Petit clin d'oeil à certaines de mes patientes pour lequelles j'ai toujours une petite pensée :)

Grandir Heureux : petite vidéo





Je fais ma part :

Un exercice simple pour resserrer les liens avec son enfant :
Technique du Bocal :