jeudi 30 juillet 2015

Lâcher-prise : la clé de la transformation intérieure


Livre audio de Eckhart Toll :
Cliquez ici - c'est quoi le lâcher prise ?


Lâcher prise
De Guy Finley


I/ Votre vrai moi est un moi supérieur

Cette anecdote nous apprend que l'anxiété, le doute et un tas d'autres sentiments de désespoir se précipitent sur scène, dans la lumière des réflecteurs, quand nous ne connaissons pas notre vrai moi et notre véritable identité. Si nous savons qui nous sommes, les problèmes dus à l'ignorance de ce fait s'estompent. Une calme assurance, une grande sûreté de soi chasse nos peurs.

II / Comment triompher de ce qui vous abat ?

a) le pouvoir qui triomphe de la défaite
Examinons cette histoire avec le regard neuf que nous venons d'acquérir, afin de pouvoir, nous aussi, retrouver notre maison intérieure, notre véritable nature supérieure. Nous avons découvert que les expériences traumatisantes que nous vivons ne sont pas causées par des individus ou des événements, mais par notre réaction face à ces expériences.

b) Sachez reconnaître le bonheur du vrai moi
Nous aimons nous persuader que nous sommes au volant, mais comme nous l'avons vu précédemment, personne ne se précipiterait délibérément en voiture dans un marécage ou du haut d'une falaise. Quand nous nous prenons en pitié, ou que nous sommes en colère, ou que nous souffrons d'anxiété, c'est que nous sommes assis à la mauvaise place et que quelqu'un d'autre est aux commandes de notre vie.

III/ Elevez-vous vers un monde nouveau

Comment le dedans façonne le dehors ?
Nous percevons le monde extérieur, mais nous ressentons notre monde intérieur. Lorsque, par exemple, nous avons le cœur gros, tout ce qui nous entoure semble s'assombrir.
Si nous sommes patients avec nous-mêmes, nous pourrons découvrir dans cette notion la clé qui nous élèvera vers un monde nouveau.

a)       Le secret du détachement de soi
Si vous entendez quelqu'un dire : " j'en ai par-dessus la tête", en réalité cette personne dit à son insu qu'elle en a par-dessus la tête de son absence de perception. C'est évident dès l'instant où l'on comprend que le bonheur ne vient pas à nous, mais que nous le trouvons en nous.
Plus nous évoluons intérieurement, plus notre vie devient facile.

b)       comment s'affranchir de l'impuissance ?
Votre souffrance vient de ce que vous pensez à vous. L'orientation, la direction que vous dictent vos pensées quand vous cherchez à vous évader de votre prison personnelle sont tout simplement le prolongement de celles qui vous font éprouver ce sentiment d'enfermement. La quête désespérée du bonheur est le prolongement du malheur. Le bonheur ne se cherche pas lui-même.

c)       une technique pour apaiser la peur
Parfois, des choses désagréables se produisent et nous font peur, exactement comme lorsque, en regardant par l'objectif de la caméra, tu ne voyais que le monstre. Dans ces moments là, nous ne pensons qu'à ce que nous venons de voir et nous cherchons le moyen de nous enfuir ou de nous mettre à l'abri de cette menace. Toi, tu ne voulais pas regarder encore par l'œil de la caméra parce que tu ne voulais pas revoir le monstre. L'ennui avec une telle décision, c'est que, même si tu ne regardes pas le monstre en face, tu revis sans cesse la peur qu'il a provoquée. La peur s'est installée en toi, tu en emportes toujours le souvenir. En outre, il est fort probable que ce souvenir désagréable, ce point indélébile en toi te dira où aller et quoi faire, puisque sans t'en rendre compte tu cherches à fuir. Il s'interrompit le temps de vérifier si Thomas captait son message. Les yeux de petit garçon brillaient. C'était bon signe. Il poursuivit d'une voix douce.
Quand je suis rentré, tu étais dehors, sur la galerie. Plus tu essayais de chasser les événements de la journée de ton esprit, plus tu étais bouleversé. Plus on s'efforce de chasser quelque chose de désagréable, plus cela se grave en nous. Essaie de comprendre. Voilà pourquoi je t'ai demandé de regarder le monstre pendant que je faisais reculer la caméra. Plus ton champ de vision s'élargissait, moins ce que tu voyais était terrifiant. Enfin, quand nous avons été complètement au fond du studio, tu as vu qu'il n'y avait aucune raison d'avoir peur, parce que tu pouvais embrasser l'ensemble du décors. C'est ce que tu dois faire en tout, avec chaque circonstance et chaque pensée qui traverse ta vie.
"Dans la peur ou l'anxiété, souviens-toi de ceci. La souffrance morale ou émotionnelle n'a de prise sur toi que tant et aussi longtemps que tu ne vois qu'une partie du problème. Modifie ton point de vue, prends du recul. Plus ton champ de vision intérieur s'élargira, moins ce que tu vois te bouleversera."

d)       Une force secrète plus grande que toute peine
Essayez d'oublier ce qui nous effraie équivaut à essayer de maintenir sous l'eau un ballon de football. En dépit de toute force et de toute l'attention que vous y mettez, il rebondira toujours à la surface.
La lumière annule toujours l'obscurité.
En même temps que nous ensevelissons une souffrance, nous en dissimulons la cause. Pourtant, chaque crise que nous traversons essaie de nous montrer qu'elle comporte une leçon et que nous n'en tirerons aucun bienfait si nous quittons la classe.
Ce que chacune des collisions émotionnelles s'efforce de nous faire comprendre est que la seule chose qui ne va pas dans notre vie est son conducteur : (soi-même) il prétend connaître le chemin qui nous ramènera à la maison, mais il ignore tout.

e)       comment transformer la vie que vous vous donnez ?
-          nouveau principe : pardonner, c'est comprendre qu'entre vous et la personne qui vous a offensé il n'y a que les circonstances qui diffèrent.
-          Nouvelle action : malgré ce que vous crient vos voix intérieures, osez agir avec la personne qui vous a offensé comme vous voudriez la voir agir avec vous.
-          Nouveau résultat : quand vous cesserez de punir les autres pour leurs faiblesses, vous cesserez de vous punir pour les vôtres.

IV/ Comment se laisser porter par le courant ?

Les gens perdent leur temps à vouloir que les choses s'accomplissent sans effort de leur part.
Quand nous tentons par la force de chasser une peur, nous ne faisons qu'en augmenter la force. Aucun pouvoir ne saurait transformer l'obscurité en lumière.
-          comment obtenir tout ce que vous désirez ?
Existe t-il un moyen simple de savoir la différence entre ce que veut la vie et ce que je veux ? Comment faire cette distinction ?
Souvenez-vous toujours de ce qui suit. Tout désir qui cause de l'anxiété ou de la tristesse, ce désir est le vôtre, non pas celui de la vie. Si le désir est douloureux, il est inutile.

V/ Découvrez votre nouveau moi

a)       le réel supérieur peut vous libérer de votre passé douloureux.
Si nous admettons que toute chose sur terre et dans le ciel, de l'intellect au tonnerre, naît,vit et meurt, nous serons soulagés de constater que si une douleur subsiste en nous, c'est tout simplement parce que nous refusons qu'elle meure. La tristesse tenace est une anomalie qui perdure en raison du peu d'empressement du faux moi à la laisser mourir.
"Pour vous procurer un article, un livre, il vous faut trouver le bon rayon"; ainsi, vous devez vivre en fonction de la partie de vous-même qui correspond à votre désir de découvrir ce qui est réellement nouveau. Nos problèmes proviennent en fait de ce que nous n'assimilons pas ces principes.

b)       comment vivre votre vie comme vous l'entendez ?
Aucun être humain ne peut vous dominer. Votre vie n'appartient qu'à vous seul. Aucune grimace, aucune agressivité, aucune attitude de défi, aucun ton menaçant ne peut vous rendre nerveux, anxieux, vous faire peur ou vous mettre en colère. C'est un fait quiconque en a assez de s'entendre dicter ce qu'il doit ressentir peut mettre ce principe en pratique pour accéder à une indépendance authentique et durable.
Une vie d'unité est une vie heureuse. Choisissez d'être heureux en choisissant de vivre comme vous l'entendez.

c)       Prenez rendez-vous avec votre vrai moi.
Ce n'est pas terrible, mais le désespoir est incapable de discernement : un moi à mépriser vaut mieux que pas de moi du tout.
Un résumé de ce chapitre vous aidera dans votre quête du vrai moi. Osez-vous éloigner de toutes attaches mentales et émotionnelles familières mais inutiles qui vous procurent une identité passagère et insatisfaisante.
Voilà en quoi consiste le grand mystère. Quand vous saurez qui vous n'êtes pas, vous saurez qui vous êtes vraiment. Prêter l'oreille à l'appel de votre nature royale. Vous aussi vous trouverez le chemin de votre vrai moi.

VI/ lâchez prise et laissez les forces supérieures de la vie assurer votre réussite.

a)       sachez traverser les pensées qui vous restreignent.
Quand nous acceptons nos métamorphoses intérieures, nous cessons d'être aveugles à l'immensité qui s'ouvre devant nous!

b)       Vivez le miracle de la pleine réalisation de soi.
Nous pouvons pénétrer bien plus loin dans la vie si nous acceptons de nous examiner en profondeur.

VII/ Osez lâcher prise et vivez comme vous l'entendez

Si vous vous efforcez de vivre seul intérieurement, un jour viendra où le mot "solitude" ne vous effraiera plus, car les ténèbres n'envahiront plus votre psychisme et cesseront de vous répéter que vous êtes seul. Vous aurez enfin conquis votre liberté.


Liens vers la cassette audio de Guy Finley : Lâcher Prise
lâcher prise guide audio Guy Finley - 1ère partie
et
lâcher prise guide audio deuxième partie














mercredi 1 juillet 2015

les blessures d'enfance qui peuvent être soignées grâce au nettoyage cellulaire.

BLESSURES D’ENFANCE

DE LEON ROBICHAUD ET CLAUDE SNOW

Intro :

Les enfants sont vulnérables et ils ont un immense besoin d’être aimés comme ils sont et pour ce qu’ils sont, des êtres humains en devenir.

Avant-propos :

Einstein disait  »il n’y aura pas de progrès dans le monde tant qu’il y aura des enfants malheureux ».
Ce cri de l’enfant blessé, souvent silencieux, mais qui déchire le cœur à celui ou celle qui l’écoute.
Personne n’échappe à la réalité de la souffrance. Même celui ou celle dont la vie semble l’avoir gâté connaît son lot de souffrances spirituelles.
Aimer, c’est être une présence vraiment respectueuse de la liberté de l’autre, cet autre qui est l’enfant.

Partie 1


Accueillir le réel

Parce que les parents et les éducateurs n’arrivent pas à accueillir le réel de l’enfant, c’est la blessure qui se referme.
Accueillir le réel, c’est prendre l’enfant tel qu’il est. C’est aussi consentir la vie telle qu’elle est, avec ses hauts et ses bas…ses tristesses et ses joies…
Dans le réel, la vie est ce qu’elle est. L’acte de l’éducateur, c’est celui de consentir à l’enfant tel qu’il est, sans imposer ses idées personnelles, lui laisser explorer sa vision intérieure du monde, pour ensuite lui indiquer le chemin de la guérison.

Une première démarche

Si j’accepte ma souffrance dans un esprit paisible, j’évite le désarroi. Si je me crispe face à mon deuil, si je me durcis, ce réel me blessera doublement. L’accueil paisible du réel favorise en moi le climat de sérénité nécessaire à ma guérison.
L’accueil est le consentement au réel…

Le développement de l’enfant

Rester passif, refuser de choisir ou tout vouloir d’un coup, c’est le plus subtil refus de grandir. Aucune vie ne peut être épanouie, ni féconde, ni heureuse sans passer par des choix. Tout choix implique un renoncement, une perte ou une rupture.

La sagesse du renoncement

La caractéristique de l’enfant est de vouloir tout, tout de suite. L’éducation va lui apprendre à différer ses désirs, la patience et la durée de l’attente.
Rendre l’enfant capable de remettre à plus tard la satisfaction de ses désirs, sans angoisse excessive, c’est l’entrée certaine dans la sphère de la maturité humaine.

Guérison

Très souvent, il nous arrive de penser que nous soignons les effets sans déraciner les causes véritables de votre maladie.

Les blessures qui rongent l’âme.

-          la blessure de néant :
l’enfant est conçu sans amour, par accident. Sa caractéristique sera « le refus de la vie ». Ils se refusent au plaisir.

-          la blessure de captation :
L’enfant porté pour satisfaire le besoin du parent, surprotégé, deviendra un gouffre affectif. Il sera toujours à la recherche de relations fusionnelles et jamais satisfait. Cette blessure produit un besoin de beauté, de richesse et d’absolu que personne ne pourra combler.

-          la blessure de vide :
ce qui caractérise ces enfants, ce sont leurs problèmes de communication et de relations avec les autres. Ils sont réfractaires à tout contact physique.
La première cause de la blessure, c’est le fruit d’une violence sexuelle, même dans la mariage.
L’ovule refuse le contact avec la paroi. Une fois né, l’enfant deviendra comme un petit cosmonaute, perdu dans le grand monde. Il y a plusieurs autres causes à la blessure du vide. Celle du refus de la mère de porter en elle ce fœtus. Cette autre où la mère ignore ou cache sa grossesse. L’enfant isolé de la mère à sa naissance parce que né prématurément ou séparé de sa mère malade, incapable de le soigner. L’enfant, devenu adulte, aura le sentiment d’être de trop. Ils deviendront des altruistes mal ajustés, désordonnés.

-          la blessure de honte :
dans l’enfant réside le sentiment de ne jamais correspondre à une loi souvent plus imposée que réelle par des adultes perfectionnistes.
La honte se développe chez l’enfant dont les parents ne correspondent pas à l’image qu’ils ont des parents idéals. Ex : honte du parent soûl, de la grossièreté du père etc…
La personne honteuse est habitée par un désir permanent de disparaître. Les causes de la honte sont nombreuses et vont de la grossesse précoce jusqu’au fruit de l’adultère et de l’abus.

-          la blessure de la vocation ou de la profession :
Ce sont des enfants qui sous la pression parentale et sociale ne sont pas devenus ce qu’ils auraient souhaité être. Exemple : devenus avocats, alors qu’ils auraient préféré être architecte. Cette blessure amène les êtres à vivre à côté d’eux-mêmes. Ces enfants devenus adultes seront des éternels mécontents.

-          la blessure de mort :
la blessure de mort est celle de l’enfant conçu après à un avortement ou à une fausse couche. L’enfant prend naissance dans un salon mortuaire.
C’est aussi l’enfant conçu par une mère violée. Le deuil ou la dépression se « déteint » sur le nourrisson.  Ces enfants passeront leur vie avec le sentiment d’être des personnes de remplacement, de ne pas être eux-mêmes, ce qui leur procurera une amertume par rapport à la vie. Cette blessure entraîne un manque d’appétit de vivre, une fascination pour tout ce qui touche à la mort.

-          la blessure de deuil
la personne sera mal dans sa peau, sans trop connaître la raison. Elle est exemplaire mais deviendra irritable, incapable de repos et facilement dérangée par le comportement du voisin.
L’enfant dont la blessure n’est pas cicatrisée portera son attention toute sa vie sur le passé et les départs.
Sa blessure l’accroche aux pertes des choses et des êtres, lui faisant oublier le présent et tout ce qui lui arrive. Quiconque ne développe pas ses aspirations profondes vivra dans la lassitude et la déprime. Ces endeuillés dont la blessure est toujours à découvert, vous les reconnaîtrez car ils consacrent leur temps libre au jeu, à la vidéo, à la télé, dans une existence sans projet valable, ni objectif.
Le deuil est d’abord un sentiment de vide, de désarroi, de solitude et de tristesse diffuse. Faire son deuil est un processus de cicatrisation, c’est le pansement d’une fracture dans la vie d’un être humain.
Il peut exister plusieurs réactions : exemple : le déni, la négation ; puis la réaction qui la recherche de la guérison. Il faut veiller à ce que celle ci soit faire sur la dimension physique, psychologique, sociale et spirituelle.
On peut guérir en exprimant ouvertement le deuil. Refouler la douleur, refuser de l’exprimer, ne fait que l’aggraver.
Adultes, ils auront peur de la mort : peut de mourir, de perdre le contrôle (l’autonomie), peut d’être abandonné (dans la maladie, la phase finale), la peur de ce qui va arriver à ceux qui restent, la peur de l’inconnu, la perte du sens de la vie ( à l’approche  de la mort, la caméra mentale fait un tour sur elle-même).

-          La majestueuse blessure de la spasmophilie
Parmi toutes les souffrances que peut rencontrer un enfant, est celle de ne pas être aimé, de la non-connaissance de l’amour.
C’est l’amour avec lequel nous avons été portés qui nous permet d’exister et qui nous apporte la sécurité affective de base, laquelle nous rend capables de nous sentir aimés. C’est justement cet amour de base qui fait défaut aux spasmophiles. La personne n’arrive pas à connaître ses besoins. Elles ne s’apprécient pas.
Exemple : père manquant, fils manqué (attente de l’affection d’un père)
Les spasmophiles sont incapables de reconnaître les signes d’amour à leur égard, car ils ne connaissent pas l’amour.
Si on ne veut pas que nos enfants deviennent spasmophiles, il faut insister sur le « toi-même », connais-toi  toi-même, aime ton prochain comme toi-même…

La dysfonction :

C’est une maladie émotive familiale qui se transmet de génération en génération. Elle est cette incapacité viscérale de satisfaire ses propres besoins. Le dysfonctionnel a tendance à sauver tout le monde avant lui-même ou ses proches. Il aime d’abord l’autre avant lui-même.
Les différents types de comportement qui sont les vôtres, comme adultes, tirent leur origine de vos géniteurs. Vous reproduisez dans votre vie d’adulte ce que vous avez pratiqué dès votre jeune âge. Ceux avec quoi vous avez grandi, vous l’avez intégré et vous l’êtes devenus. Si vous êtes colériques, vous avez été élevés dans un climat agressif. Si vous êtes violents, vous avez été violentés.
Le dysfonctionnel devenu spasmophile a une grande difficulté à prendre un engagement permanent, à se détendre, à répondre à ses besoins et à vivre en harmonie.
Le drame, c’est que l’enfant devenu adulte reproduira, inconsciemment, les mêmes modèles de son enfance, même si ces comportements sont la cause de son malheur.
C’est toujours contre sa volonté que l’abusé devient l’abuseur, que l’agressé devient agresseur.
Même si votre mère était dépressive, vous n’êtes pas obligé  de le devenir. Si vous prenez conscience du modèle défectueux qui vous habite, vous avez la chance de le réparer.

Les traits sinueux des enfants blessés

-          La peur :
Les enfants ont grandi dans la peur de leurs parents. Ils vivent de la peur qui détermine leur vie.
Ils refusent de prendre position dans leur vie.

-          La tristesse :
La cause la plus fréquente de la tristesse est la frustration d’un désir qui ne se réalise pas. La tristesse vient aussi d’une déception dans un espoir non réalisé.
La tristesse mal utilisée devient un état d’âme… lorsque la tristesse se transforme en rancune, ce ne’est pas les événements extérieurs qui en sont la cause. La cause est  dans l’âme même su sujet et dans l’attitude qu’il adopte vis à vis tel événement. Elle trouve sa guérison dans la recouvrance. La recouvrance est un processus graduel de prise de conscience de sa blessure et de l’acceptation de la réalité de son état physique et émotionnel.

-          L’orgueil
La première forme d’orgueil consiste à se croire supérieur aux autres. Aussi, à rechercher une supériorité qu’on ne possède pas en réalité.
Le signe incontestable que l’homme ou la femme est guéri de l’orgueil, c’est qu’il n’éprouve plus de peine d’être humilié, ni qu’il n’a plus de rancune à l’encontre de celui qui l’a offensé ou méprisé.

La douceur

L’éducation à la douceur commence par l’éducation à la patience manifestée à l’enfant par les parents.
Ce qui caractérise la douceur est l’état de disponibilité intérieure face aux contretemps inattendus.
Les deux conditions de la douceur est la maîtrise de sa langue et de voir l’autre comme il est. Mais également de savoir se pardonner et pardonner les autres, nos offensseurs.

PARTIE II

Les adultes qui font vie commune

Des enfants devenus parents

Quand les enfants sont issus de parents qui  ont eu chacun un passé extrêmement houleux, cela les rend précaires sur le plan émotionnel lorsqu’ils deviennent à leur tour parents. La vie ne les a pas préparés à assumer le rôle de parents.
Ils deviennent des parents qui ont du mal à s’établir, à s’organiser, à s’intégrer, à aimer et à se valoriser.

La violence familiale et l’abus sexuel subis durant l’enfance sont loin de préparer les enfants à assumer leur rôle de parents, plus tard dans la vie. Ces événements laissent des séquelles qui les fragilisent et leur ouvrent la porte toute grande à la consommation de drogues et d’alcool…ils sont encore plus vulnérables que les autres au stress en raison du sentiment d’oppression et des peurs qui les habitent.

Les adultes qui deviennent parents

La capacité à protéger


Les enfants qui ont été traumatisés parce qu’ils ont subi ou vu des scènes de violence ou des agressions sexuelles ont besoin de beaucoup d’attention et d’écoute de la part de leurs parents pour guérir les séquelles de l’abus qui nuisent à leur image personnelle. Il faut leur communiquer les mêmes messages plusieurs fois, les rassurer en leur disant qu’ils ne sont pas responsables de ce qui leur est arrivé. Il faut travailler fort pour les amener à rompre le secret qui nourrit leur honte et leur culpabilité.



J'ai présenté, ici, un article sous forme d'extrait d'un livre que j'avais lu il y a plusieurs années.
je le partage avec vous, car il est en lien avec le nettoyage des mémoires cellulaires. Si vous vous êtes reconnus dans une de ces blessures, sachez que l'on peut y remédier grâce à une déprogrammation puis à la reprogrammation des mémoires. 
N'oubliez pas qu'il est toujours possible de se libérer, il faut juste le vouloir et se donner la peine...